jeudi 15 mai 2008
infinitésimal bien
Même un deuxième matin ne me fait pas réaliser l'ampleur du malentendu. Tu es restée, je n'ose pas trop comprendre pourquoi. Ta présence ne me dérange pas, je ne l'aime pas non plus. Il y avait cette atmosphère lubrique et tonitruante hier. Ce matin il n'y a rien. Juste de beaux éclats de rire, un aller-retour pour dépenser les quelques pièces qui nous restent en poche, et ta douceur fait le reste, t'accompagne vers la sortie dans ce néant ou même les questions sont avortées.